RDC : Le maintien à l’école des filles enceintes divise

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RDC : Le maintien à l’école des filles enceintes divise
Ce lundi 14 juillet, le ministère de l’Éducation en RDC a publié une circulaire autorisant officiellement les filles enceintes à poursuivre leur scolarité.
Une mesure saluée par de nombreuses associations engagées pour les droits des filles, qui rappellent que l'école doit rester un droit fondamental, quelles que soient les circonstances.
Si cette décision marque un pas en avant, il reste encore une très grande bataille notamment celle des mentalités.
Trop souvent, les jeunes filles enceintes subissent stigmatisation et harcèlement, simplement à cause de leur situation.
Dans la plupart des cas, « ce sont des grossesses engendrées par des violences sexuelles » donc il est important d’accompagner et “d’encadrer les jeunes filles au lieu de les chasser” a souligné au micro de RFI Me Eliane Kibubi, avocate et coordinatrice la fondation Pakadjuma Résilience.
On constate que les jeunes garçons à l’origine de certaines grossesses ne sont pas concernés par une quelconque exclusion, et qu’ils peuvent poursuivre leur éducation sans être inquiétés.
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La position de l'Eglise catholique fait débat
L’Eglise catholique justifie sa décision en précisant que : « l’article 5 de notre Convention, en tant que acquis (cf Accord Spécifique sur l’Education, Art 17) insiste sur la moralité et la discipline de l’élève en matière de moeurs. »
Et si une fille dans une Eglise catholique tombe enceinte, elle peut être transférée dans une école laïque.
Aucune précision n’a été apportée pour les cas de grossesse résultant d’agressions sexuelles.
La circulaire ne sera donc pas appliquée au sein de l’Eglise catholique qui gère “plus de 18 000 écoles” en RDC, mentionne un article de RFI.
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