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RDC : Centenaire du Parc national des Virunga, un anniversaire dans un contexte de profonde instabilité

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RDC : Centenaire du Parc national des Virunga, un anniversaire dans un contexte de profonde instabilité
Le Parc national des Virunga célèbre son centenaire dans un climat d’insécurité. Premier parc naturel d’Afrique, créé en 1925, le Virunga est à la fois un sanctuaire de biodiversité et le théâtre d’un drame humain et environnemental.
Attaqué par les rebelles du M23, en 2021, un des rangers de l’Institut congolais de conservation de la nature (ICCN) avait été tué. Chaque jour, des gardes effectuent des patrouilles pour assurer une protection aux gorilles de montagne classés en voie d’extinction.
Pour information : « le Parc national des Virunga s’étend sur plus de 790 000 hectares, il est situé au cœur de la République démocratique du Congo.
Entre savanes, forêts denses et glaciers culminant à plus de 5 000 mètres dans les montagnes du Rwenzori, le parc abrite une biodiversité exceptionnelle, incluant les emblématiques gorilles de montagne et la plus grande population d’hippopotames du continent. » (source Actualité CD)
Mais derrière cette beauté naturelle se cache une réalité sombre. Insécurité chronique, braconnage, pêche illégale, déforestation accélérée, exploitation illégale des ressources et présence croissante de groupes armés menacent l’intégrité même du parc.
Depuis plusieurs décennies, les agents de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) paient un lourd tribut : plus de 200 éco-gardes ont perdu la vie en défendant ce patrimoine mondial. (Chiffre datant de 2021).
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Depuis 1979, le parc national des Virunga est inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Mais depuis 1994, il est aussi classé dans la liste de patrimoine mondial en péril.
Il est le reflet du conflit de l’est de la RDC : une course effrénée vers les ressources naturelles au profit des intérêts économiques de groupes armés et multinationales, compromettant l’équilibre écologique régional.
« Les bénéfices financiers tirés de l’extraction illégale des ressources naturelles du parc sont estimées à plus de 170 millions de dollars en 2017, ce qui représentent l’une des principales sources de revenus pour les milices armées de la région » (Source National Geographic)
Loin d’être un simple rappel historique, pour la société civile, il est temps qu’une implication plus forte du gouvernement congolais puisse voir le jour afin de sécuriser le parc et apporter un réel soutien aux communautés locales.
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S’engager pour la préservation du parc des Virunga, c’est garantir la survie du patrimoine environnemental congolais, un héritage vital autant pour les générations actuelles que pour celles à venir.
Il est possible d’effectuer un don sur le site :
Légende : photo 1 : AFP
photo 2 : © REUTERS/Finbarr O'Reilly
photo 3 : © GORILLA DOCTORS / National Geographic

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