25 novembre : la journée qui rappelle l’ampleur des violences faites aux femmes

Selon le dernier rapport de l’ONU, 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024 soit une toutes les dix minutes, l’équivalent de 137 par jour. En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’organisation internationale déplore le manque d’avancées dans la lutte contre les féminicides et précise que "le domicile reste l'endroit le plus dangereux."

Environ 22 000 cas de féminicides sont recensés sur le continent africain selon l'ONU. En Afrique du Sud, le mouvement Women For Change interpelle le gouvernement sur la hausse des cas de féminicides qui est un problème structurel. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #womenshutdown « les femmes s’arrêtent » est utilisé pour dénoncer ces violences sexistes et sexuelles à l’égard des femmes. Selon les Nations unies, le pays possède le taux le plus élevé de féminicides. Vendredi 21 novembre, plusieurs manifestations ont été organisées dans le pays.

En République démocratique du Congo, le viol est utilisé comme arme de guerre. 48 femmes sont violées par heure soit 1152 par jour. Ce chiffre glaçant illustre l’ampleur du conflit. Plusieurs associations de la société civile réclament des mesures concrètes pour que les survivantes obtiennent justice.

Au Soudan, où sévit la plus grande crise humanitaire, les cas de violences sexuelles ont également augmenté. Les femmes deviennent des otages sexuels en cette période de conflit et les enfants, eux aussi, ne sont pas épargnés.

Cette journée rappelle la nécessité de faire de cette lutte une priorité absolue pour que les femmes et les filles ne soient plus la cible des pires atrocités. Dans ce contexte de mobilisation mondiale, samedi 22 novembre, lors de la manifestation organisée par le collectif Nous Toutes, à Paris, les manifestantes réclamaient justice pour les femmes du monde entier.

Crédit photo 1 : Boity Thulo